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03/12/2013

Grand bassin, pour un grand moment



 Salut,

Y'a pas très longtemps j'ai été au Grand Bassin, dans le sud sauvage de la Réunion.
Et pour être honnête, je crois bien  n'avoir  jamais rien vu de plus grandiose! Des montagnes qui se croisent, des montagnes qui se parlent, des montagnes qui me plaisent en somme :)
Pour cette rando, j'étais accompagnée de Mademoiselle Désirée, fraîchement rencontrée sur mon lieu de travail. Une super fille, pleine d'humour que vous reverrez très certainement se balader sur les lignes de mon blog.




Alors voilà! ce jour là, on était remontées à bloc! départ à 7h du matin pour une journée sportive, en quête de sueur, en quête de nos limites, de notre "moi intérieur".
"Mais d'abord une 'tite clope?! Nan? t'es sûre?"

"Bhaaaaaa...."


On a commencé par aller faire un petit tour du propriétaire, en passant pas le point de vue du site.
 Les montagnes vertigineuses se dressaient devant nous comme une muraille infranchissable, la forteresse d'un trésor inaccessible! Wahouuuuuuu!

Mes yeux ont balayé le coin et j'ai aperçu la cascade, juste en dessous, qui donnait tout son sens au nom du site.

"Mais, tu y crois qu'on va arriver tout en bas? et qu'on va se baigner?"

Aller hop, sans attendre on s'est lancées dans l'aventure. Et c'était génial!
Au fur et à mesure qu'on avançait, les montagnes se dévoilaient, le ciel se transformait et les paysages à 360° tournoyaient; un peu comme une sorte de changement de plateau; alors on regardait le film, avec la plus grande attention; s'émerveillant devant les oiseaux, les papillons, la végétation, les petits sentiers aménagés, et tout ce qui pouvait nous tomber sous les yeux .
En revanche, les visages écarlates des marcheurs qui remontaient la piste nous laissaient envisager un retour bien éprouvant. Devant la peine qu'ils avaient à grimper je me demandais si j'étais plutôt folle, ou plutôt inconsciente.
Je ne te parle pas des touristes du dimanche là, mais d'hommes à l'allure athlétique, tout musclés, bien équipés, respirant le grand raid à plein nez !
Mais tant pis, j'étais dans la partie, et cette cascade m'appelait...

La descente était assez fastoch' finalement: 1h et demi et on arrivait au petit village. Ne comptant pas plus de 30 habitations, on a trouvé le coin très accueillant et surtout on a pu remplir les bouteilles. Quelques mètres plus bas, la cascade était là. On s'est senties bien victorieuses après le passage par les courants  pour y accéder, telles les guerrières de roman d'aventure. Whouhouu.




La vue était imprenable. Plus de route, plus de réseau, seule la source abondante et le décors verdoyant à contempler.


Instant magique, le temps de pic niquer et de prendre quelques photos. De lier connaissance aussi, avec un jeune réunionnais, que l'on a recroisé plus tard remontant le chemin au pas de course une cigarette à la bouche! Mais était-il de même composition  que nous?



Nous il nous a fallut 3 heures, et beaucoup, beaucoup de volonté pour retourner au sommet.
Une pause tous les deux virages, 1/4 de litre  d'eau toutes les 2 minutes, et une dizaines de photos tous les 200 mètres, tel était mon rythme sous ce soleil de plomb qui d'ailleurs, a eu raison de ma peau de z'oreille non avertie.

Pour résumer, un super défi relevé avec succès.10 km parcourus sur 800 m de dénivelé positif dans lesquels j'ai tout donné. Tout! jusqu'à mes ongles de pieds!  (photo censurée) .

N'empêche que je m'en souviendrai. Pour longtemps! 



Et si j'y retourne c'est avec toi. Alors ne tarde pas trop parce que c'est trop beau!


C'est féerique, fantastique, magnifique, supersonic..................
............................ un peu comme toi ! Ca m'rend baba :)



J'espère que j'te manque. parce qu'on se revoit bientôt!


<3

















Dipavali! Oh oui!

Et coucou!
Je crois qu'il faut que je te raconte le jour où j'ai été au DIPAVALI de St André.
Alors, tu vas me dire, le DIPAVALI c'est quoi?
Ne t'inquiète pas, je suis la pour tout t'expliquer. Où du moins pour partager avec toi ce que j'ai pu comprendre.

Pour te mettre dans l'ambiance, assieds toi confortablement sur ton fauteuil le plus douillet, allume ta lampe parée de sa plus douce lumière et laisse toi guider par le parfum d'un bâtonnet d'encens.Tu es prêt? détendu?
Oooooooooom.





Alors voilà : cette cérémonie indienne est  une commémoration de Rama, 7ème avatar du dieu protecteur Vishnou.
Mais ce Vishnou c'est qui?
Vishnou faisait parti d'un fameux trio qui comptait également Shiva, dieu de la destruction (aaaaah voilà un nom plus familier) et Brahmâ.
Il avait l'habitude de s'incarner régulièrement, lorsque le monde était menacé par le chaos (c'est bien pratique), Rama étant l'une de ses plus célèbres incarnations, considéré comme un modèle de dévotion, habitant l'image de l'homme parfait (rien que ça!).
Pour cela la communauté Malbar (indienne) est extraordinaire;et si tu fais une brève recherche tu te rendras compte que Rama est loin d'être le seul dieu vénéré. Je n'ai moi même, pas eu le courage de tout explorer tant il y en a!

Mais en vrai ça donne quoi?

En ce qui me concerne, le DIPAVALI était surtout l'occasion de voyager pendant un weekend, et d'en prendre plein la vue.


Lorsque  je suis arrivée, le 1er jour,à l'heure où le soleil se couche, dans ce fief de la communauté malbar,  une merveilleuse vitrine culturelle, toute en lumière, se présentait devant moi :  les mères nouant les saharys des fillettes, les percussionnistes attroupés autour des charrettes flamboyantes pour tendre la peau de leur instrument, les navettes bondées de gens venus de toute l'île pour assister au spectacle, et la musique qui raisonne encore dans ma tête.



Le défilé allait commencé, mais j'avais quand même le temps de faire un tour dans le parc qui accueillait l' événement.
Çà et là, de nombreux stands débordants d'étoffes et de bijoux me tendaient la main.
Le fushia en abondance, le rouge bordeaux et le bleu roi, les dorures et les paillettes, les lumières et les senteurs me transportaient dans cet univers magique, me faisant miroiter un voyage futur.




Une petite faim me conduisait à explorer la gastronomie indienne. Du salé au sucré mon cerveau avait perdu la connexion. Devant un large choix, je choisit finalement une de ces fameuses galettes, garnies d'ingrédients encore secrets pour moi.
Sans regret, puisque le plaisir gustatif fut à son comble.


Le ventre bien rempli je me dirigeais vers le lieu où tout se passe.
J'ai pu assister au défilé aux premières loges, au sein même de la tribune présidentielle.
La nuit était tombée; et quelle joie, de découvrir  décors à roulette et étoffes ambulantes depuis cette petite place dorée!
Je continuais de goûter aux saveurs malbars, acceptant les corbeilles de fruits et bouchées sucrées que l'on me tendait.
Mais bien décidée à partager ce moment avec toi, je n'oubliais pas de profiter de la proximité pour prendre des photos (entre deux plateaux).
Et voilà ce que ça donnait:























    Arrivait la fin du spectacle.Encore émerveillée par le show, on me bouscule tout à coup; les enfants courent. Et les bougies posées soigneusement au sol pour marquer le tracé du défilé s'éteignent et disparaissent une à une.
Je découvre alors une des traditions de la fête.
Le but: ramasser 7 bougies encore allumées pour obtenir joies et chance pour toute l'année! Ni une, ni deux, je me précipite vers l'allée et commence ma mission; j'en veux moi du bonheur! Malheureusement, tous les enfants avaient déjà raflé une bonne partie du trésor; j'en ai tout de même récupéré  4 sur lesquelles j'ai pu souffler. Alors c'est parti pour 6 mois de plaisir! nan?


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Le deuxième jours, c'était à moi de jouer. Enfin à tous ceux qui le voulaient. c'était le jour de la fête des couleurs. Peut-être en as-tu entendu parler?
Il s'agit d'une fête où tous vêtu de blanc, on se jette, des poignées entières de pigments colorés les uns sur les autres;nous amenant ainsi à ne plus dissocier les origines de chacun. Tout ceci sur le rythme effréné de la musique indienne qui tourne en boucle.



 

NB: Du rouge pour la joie et l'amour, du bleu pour la vitalité, du vert pour l'harmonie et du orange pour l'optimisme.
("Bura na mano, Holî hai" ="ne soyez pas fachés, c'est la Holi)

Je crois qu'il y a eu beaucoup d'amour ce jour là :)




Aujourd'hui, je réunis toutes ces couleurs pour faire le souhait que bientôt nous nous reverrons, que bientôt nous nous embrasserons; et que longtemps nous nous aimerons.

 

Mi aim a ou i souhait a zot la vie belle!


 




28/10/2013

Les joies du transport en commun


Entre ma voiture et moi il y a eu comme une fuite; mais je vois la vie du bon côté; je chausse mes baskets, sans oublier mes écouteurs et mon mp3 chargé à bloc et  je  pars à la découverte des lignes réunionnaises.

Un petit point donc sur ces bus qui nous emmènent un peu partout et parfois même un peu nulle part: Les 'ti cars jaunes.




Tu peux l'attendre dans un petit endroit sympa, cosy à l'ombre, juste en bas de chez toi (quand tu as de la chance).
 Là tu as le temps de compter les feuilles tranquillement, biiiiiiien tranquillement, mais toujours au chaud, jusqu'à ce que la navette apparaisse enfin, et t'emmène à destination.




Sinon, tu as ce genre de "spot" spécial 'ti car jaune, plus communément appelés "Gares Routières"
Je sais, ça te fait moins rêver; mais tout de même ça a son charme.
Là, tu observes les gens qui passent, le ciel changeant, et si c'est un bon jour, le vendeur de Samossa est à son poste, aux portes des bus, muni de son petit panier garni au cas où tu ais oublié ton repas du midi. A 30 centimes la pièce, je n'hésite pas longtemps. Même si à 7h du mat' c'est parfois difficile à avaler.

 Et hop! en suivant c'est l'heure d'embarquer et de se trouver une place; près de la fenêtre si possible, loin du mec qui s'est baigné dans son parfum c'est encore mieux.




L'ambiance est plutôt sympathique. Tout est calme, je peux appuyer ma tête contre la vitre, somnoler et me laisser aller à mon imagination à mes observations; visuelles; auditives (oui j'ai laissé tomber le mp3 finalement).
Deux hommes devant moi qui ne semblaient pas se connaitre entament la discussion et échangent sur les secrets de la mécanique.
Les enfants ne font pas un bruit, tout le monde est pénard.
De temps en temps j'entends un claquement; je me retourne à plusieurs reprises mais rien. Tout le monde est plongé dans son petit monde.


Et puis, sans crier gare, une gramoun (= grand mère en créole; et oui on s'initie sagement), se lève et semble avoir une annonce de la plus haute importance à nous faire.
Et là je me  dis: "alleeeer à quoi va-t-on on va avoir droit cette fois?" trop habituée des mendiants du tramway de Montpellier, des accordéonistes chevronnés de Bordeaux  ou des révolutionnaires du métro parisien.
(j'entends encore un claquement)
Mais il en était autrement; la malheureuse venait de recevoir un SMS d'un soit disant conseiller orange qui était venu chez elle quelques jours plus tôt. Elle venait de comprendre l'arnaque dont elle était la victime, et pris soin de bien tout nous expliquer pour qu'aucun d'entre nous ne se fasse prendre au piège.
Un peu surprise au début par cet échange spontané, j'ai trouvé ça super sympa. Tout le monde a participé, et y est allé de sa petite anecdote.



Et pour moi, une nouvelle petite leçon, que ce soit pour l'histoire du conseiller à retenir, ou à propos de mes préjugés qui se trouvaient bien mal placés.

Tiens j'arrive à destination! Mais mince, où est le bouton pour dire que c'est ici? wouhouuuuuu?
"CLAP CLAP", une dame frappe de nouveau deux fois dans ses mains.
C'était donc ça! Surprenant.

C'est quand qu'on recommence? ah bin oui...demain!?

Peut-être qu'un jour je te présenterai ma voiture; peut-être. Si elle fait moins de caprices et qu'elle ne menace plus de me larguer :)


D'ici là je te souhaite plein de bon bonheur! et j'espère que pour toi aussi ça roule!!


Vroum!











10/10/2013

A deux doigts de monter un collectif.... féministe

          Ok, comme tu l'as bien intégré maintenant, j'habite sur une île magnifique de l'hémisphère sud; et donc, comme tu t'en doutes le zouk fait partie intégrante de ma vie (Ô Désespoir).

Non pas que je déteste ça; mais à l'écoute de certains morceaux, mes oreilles crient "souffrance!" et mes convictions se sentent effleurées par les milles et un propos savants des joyeux lovers en carton qui les interprètent.
Pour illustrer cet univers, j'ai choisi aujourd'hui de te raconter l'histoire de ce pauvre Tony qui pourtant avait tout mis en œuvre pour trouver l'amour le vrai.
Je l'ai choisi parce qu'il a la gentillesse de faire des musiques qui s'enchainent bien pour suivre sa petite vie.
J'espère que tu es prêt à m'offrir ta plus grande solidarité, parce que tu devras écouter l'intégralité des liens que je te soumets pour être sur de bien tout comprendre.
Alors c'est parti pour une analyse approfondie.



Donc Tony sort en boîte, il est beau, il a bien pris soin de s'asperger de parfum Dolce et s'est paré de sa plus belle chemise avant de sortir.
Il est sûr de "rentrer accompagné", si bien qu'il choisit (enfin qu'il "traque") sa proie, avec une assurance sans pareille, et sans se demander à un seul moment si la fille sera intéressée.
Il se présente sur "son meilleur déhanché" et entre en scène.
Il exige ensuite un "petit pas" en guise de réponse et un collé serré dans la foulée.
Bien sûr le champagne coule à flot, un petit frotti frotta et hop l'affaire est dans le sac.
Il utilise des mots comme: serrer, swagg, repérage, et des expressions telles que "t'as la chigna" (j'ai beau chercher, j'ai toujours pas compris)

Alors petite pause obligatoire a ce stade ou le machisme est déjà là, bien présent, bien détestable.

Mais pas de panique on passe à la deuxième phase.
Tony est désespéré; surement parce que depuis cette soirée endiablée, la belle gazelle n'a pas daigné le rappeler et qu'il se retrouve bien seul sur la plage.


Alors voilà, un peu en galère, Tony fait venir son pote Admiral T pour le soutenir.
Il ne dort plus, "tellement au soleil" cette fille est la seule en qui il peut croire.
Il sait que la belle a été déçue dans le passé et s'épuise à lui faire entendre qu'avec lui ce sera différent (souvenez vous de l'entrée en matière; je pense qu'en effet elle peut se jeter les yeux fermés, le gars est solide c'est sur)
Admiral T s'enerve un p'tit coup pour dire que ouai, Tony c'est le mec parfait.
Et là c'est parti pour les grandes phrases telles que, " mon cœur n'a jamais battu pour une autre que toi"(bien connue cella là), "j'veux qu'tu dviendviendvien ma reine", "je ne suis plus le même quand tes yeux se posent sur moi"( ooooh mais que c'est beaaau, mais euh avant t'étais comment?), "t'es la seule t'es l'unique" (of course), "fais de moi l'homme de ta vie".
 Le mec en veut c'est certain...
Admi revient dans le game, et là j'me dit, tiens ils sont deux sur le coup? (lui aussi utilise des mots comme "choper" tout ça...)
Tony répète ses proses en boucle  et devient carrément insistant.
Il faut croire que ça paye, il finit enfin en couple avec la fille; et c'est l'objet de la troisième phase: Quand le naturel revient au gallot.

(là tu as le droit de faire une pause. Je sais comme cela peut être dur quand on n' est pas habitué).



Et voilàààà! Tony est "in love", il vit enfin l'histoire de sa "life".
Seul problème, bin, il a pas pu s'empêcher de tromper sa douce . Ooooooooh surprise, tristesse, regret! Pauvre bichon.
Il avoue qu'il a menti sur toute la ligne, qu'il n'a pas tenu ces promesses, qu'il est décevant alors qu'elle lui a tout donné.
Malgré tout, il tente de récupérer l'affaire en lui proposant carrément sa vie.
La malheureuse a quand même la présence d'esprit de lui dire mais "wooooohohooooooo mais pourquoi m'avoir trompée si tu m'aimes?" (petite maline).
Et lui le culot de penser que ces excuses vont lui faire de la "peeeeeeeeineeeeu" , et que de lui dire qu'il l' "aaaaaaaaaaimeuuuuuu" va arranger toute cette histoire qu'il n'a pas méritée.( je pleure pour toi)

Enfin..... Tony est maintenant seul, et prépare très certainement son meilleur déhanché pour la prochaine soirée.
Tony nous te souhaitons bon courage dans tes démarches.






Maintenant tu sais ce que j'endure au moment même où j'allume ma radio.


Heureusement il y a un autre clan ; celui des soirées sur la plage où l'on peut écouter autre chose, des choses qui rassurent, qui me font danser  ; et aussi mon monde, lorsque je rentre chez moi et que j'ai le plaisir d'écouter Nova et autres petits bijoux trouvés sur le net!
D'ailleurs, Nova mi aim a ou! tu me manques terriblement <3

Voilà j'espère que tu as passé un bon moment et que tu oseras revenir sur  mon blog après l'expérience que je t'ai fait vivre. Mais ça fait aussi parti du voyage. Qu'il en soit ainsi.

N'oublie pas que je t'aaaaaaaaimeeeeu
(et que si tu as du son à me transmettre tu es le super-bienvenu)
LOVE BéBé

04/10/2013

En attendant le prochain article..

 

 
 
 
Etant donné que je ne suis pas une machine à produire des écrits et que oui! la vie me prend beaucoup de temps, j'ai décidé aujourd'hui de partager avec toi, deux poèmes, l'un de Pablo Neruda, l'autre de Charlie Chaplin, qui sont devenus au fil du temps une marche à suivre que je m'évertue à appliquer chaque jour.
Inutile de rajouter que ces textes prennent d'autant plus de sens aujourd'hui pour moi.
 
 
 
J'espère que cela te plaira et que tu y seras aussi sensible que moi.
 
 
Attention , tu es prêt? C'est la minute culture, poétiquement philosophique.

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai

 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

 

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Pablo Neruda - Il meurt lentement

 

 
 
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
 
 
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Alors sans me priver, j'te fais un bisou! Allez un gros bisou même!
<3
Et promis! Le prochain article est pour bientôt!

 

 


 

 

02/10/2013

le 12 septembre 2013: Cécile est là!!

Première venue me rendre visite; Mademoiselle Cécile :)
Ou devrais-je plutôt dire "NOUS rendre visite"!
En effet, notre chère voyageuse, avait tout prévu. Elle avait dans sa manche, une joyeuse et super famille à me présenter: the ESTEVEZ family!!
los padres



la bella gazza
Trois énergumènes sortis d'un autre monde, remplis de gentillesse et de générosité venus m'apporter la bonne parole.
On s'est bien marrés, et on a entre autre, eu l'occasion de vivre une épreuve qui a fait appel à notre plus grande solidarité: le PANDATHLON

9 km parcourus, dans une ambiance effrainée de joyeux sportifs venus, pour leur part, affronter les 30 km (petits joueur que nous sommes...)!!!
Non, sans rire 9km ça fait jazzer comme ça, quand on voit les autres faire leur 30 bornes en courant tranquilou sur la roche, mais je peux t'assurer que pour la sensible que je suis, j'ai vraiment eu l'impression de remporter un vrai challenge, fière que nous soyons TOUS arrivés sains et saufs.
 
 
N'empêche que ça valait le coup!
 





 

 

On a fait plein d'autres trucs aussi :

Explorer les petits poissons....



Et aussi les jolis oiseaux.....



grimper aux arbres....


 
 
Découvrir les coulées de lave encore fumantes....
 

 
 
Des p'tits détours au marché de st Pierre.....
 


 
Pour ensuite manger les bons petits plats de Sandy!!
 
 
 
 
 
Admirer les couchers de soleil....
 

 
 
Et les garçons trop forts capables d'aller couper les noix de coco à la racine....
 
 
Faire des soirées et boire des coups (pas bcp maman hein, quelques uns seulement)...
 
 

 
 
 
 
 
ET!!!Se dé -teeeeeeeeendre:


 
 
J'en passe et des meilleurs biensûre pour ne pas devenir détestable. Le camping sauvage avec Maëva (la bella gazza), les aprems a Copacabana ou au trou d'eau, et puis tout ce qu'ils ont fait et qu'ils ont ensuite partagé avec moi, alors que je commençais à travailler (et oui parce qu'à la base je suis là pour le boulot :) que la vie est sympa vue d'ici)
 
Un grand merci donc, à ma Cess qui a mit un coup de fouet à mes premières semaines passées sur l'île aux merveilles et à la famille ESTEVEZ que je vois maintenant régulièrement et qui assuuuure.
 
 
 
Et un big up à toi mon ami (e), mon collègue, ma maman, ma sœur, mon tout,  qui me lit mais surtout qui me manque <3
Au fait et toi c'est quand que tu viens?